Oui, il n’existe aucune chirurgie sans risque et la chirurgie cornéenne n’échappe pas à cette règle.
Un certain nombre de complications sont possibles, mais elles sont exceptionnelles. Selon le Syndicat national des ophtalmologistes de France, les complications pré-opératoires (pendant l’opération) sont estimées entre 0.3 et 1%.
Oui, car les résultats de l’intervention ne sont pas garantis à 100%.
Il est très important que vous ayez conscience de cette éventualité. Il se peut en effet qu’un léger déficit visuel persiste après l’opération. Ce sera ressenti différemment selon les personnalités.
Autour de 1000 opérations sont réalisées chaque année.
Le Dr Robin, Chirurgien ophtalmologiste a plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de la chirurgie laser des yeux.
Le plus important ce sont les résultats. Si vous connaissez plusieurs personnes opérées avec de bons résultats par le même chirurgien c’est un bon signe. N’hésitez pas à demander au chirurgien le nombre de cas qu’il opère, un bon chirurgien doit opérer régulièrement (soit au moins 200 interventions par an).
Le LASER excimer existe depuis plus de vingt ans. Les défauts de jeunesse ont été corrigés sur les machines actuellement en utilisation.
Pour sa part, le LASIK est plus récent et se pratique depuis vingt ans.
– PKR, (Laser Excimer de surface) 1 800 euros pour les deux yeux.
– Lasik Femtoseconde quelque soit le défaut à corriger (myopie, astigmatisme, hypermétropie) sauf la presbytie, 2 250 euros pour les deux yeux.
– Lasik Femtoseconde pour presbytie avec ou sans autres défauts de la vue 2 950 euros pour les deux yeux.
Il n’y a pas de prise en charge par la sécurité sociale. Certaines mutuelles prennent en charge (au moins en partie) ce traitement. (voir aussi la page tarifs)
Les patients n’avancent que le reste à charge après le remboursement de leur mutuelle.
Dès que votre défaut de la vision devient stable (vers l’âge de 20 ans) on peut considérer l’intervention. Il n’existe pas de limite supérieure.
Les complications liées à la kératectomie sont devenues exceptionnelles depuis que les chirurgiens ophtalmologistes utilisent des microkératomes (microrabots) entièrement automatisés. Cela surtout depuis l’utilisation en routine du laser femtoseconde, qui supprime tous les aléas de la découpe.
Les complications liées à l’application du laser sont, elles aussi, exceptionnelles depuis l’utilisation de lasers équipés de systèmes de poursuite très performants (Eye Trackers) qui suivent les mouvements de l’œil pendant le traitement. Si le chirurgien ne dispose pas de ce matériel, la correction peut être déviée hors de l’axe visuel, et des impacts laser risquent alors de se produire là où ils ne sont pas nécessaires. La vision sera mauvaise et nécessitera un nouveau traitement.
La sensation de sécheresse oculaire est un aléa quasi systématique (90%) de la chirurgie au laser. Elle est temporaire et peut être traitée par l’instillation de larmes artificielles ou de gels lubrifiants qui ont l’avantage, étant un peu plus visqueux que les larmes artificielles, de mieux tenir à la surface de la cornée.
L’apparition d’un éblouissement se manifeste parfois quelques semaines après le Lasik avec découpe du volet au laser femtoseconde. Ce syndrome transitoire ne s’accompagne d’aucune baisse d’acuité visuelle et se résout après quelques jours de traitement anti-inflammatoire en collyre.
Les cas d’infection sont rarissimes. Toutefois, il faut savoir que tout œil rouge et douloureux en postopératoire nécessite une consultation ophtalmologique en urgence. Elle peut être traitée par instillation de collyres corticoïdes à forte dose pendant environ une semaine.
La réponse est non. Les complications mettant en danger la fonction de l’œil sont extrêmement rares.
Même en cas de complications graves un traitement est toujours possible.
Pendant la première visite chez le chirurgien, ce dernier prendra toutes les mesures nécessaires à la réalisation du traitement. Il vous expliquera la meilleure technique dans votre cas. A la fin de cette visite pré-opératoire, on pourra fixer le rendez-vous de l’intervention. A noter qu’avec la technique du Lasik, il est possible d’opérer les deux yeux le même jour.
Il n’est pas possible de conduire immédiatement après l’intervention, il est donc conseiller d’être accompagné.
Pour les patients venant de loin (Suisse, Italie par exemple) et de façon exceptionnelle le bilan préopératoire et l’intervention peuvent être programmés le même jour si le patient est un bon candidat à la chirurgie.
Le traitement n’est pas douloureux avec les deux techniques. Une certaine gêne peut survenir après le traitement de surface pendant quelques jours. Après le LASIK la gêne ne dure que quelques heures.
Dans un cas sur deux, les patients opérés par Lasik décrivent des images parasites lorsqu’ils regardent une source lumineuse. Il peut s’agir d’éblouissements, de halos entourant un point lumineux ou d’aberrations (manque de netteté des images) parfois gênantes pour la conduite de nuit.
Dans la majorité des cas, elles disparaissent spontanément au bout de 2 à 6 semaines.
Après le LASER de surface il faut attendre quelques jours, voir, quelques semaines avant de retrouver une vue correcte (généralement en fonction du défaut initial).
Après le LASIK, par contre, la récupération fonctionnelle est quasi immédiate.
En sortant du bloc opératoire, vous aurez l’impression de porter des lunettes embuées. Pendant une demi-journée, votre vision sera gênée par un léger brouillard qui ira en s’estompant. Vous verrez correctement au bout de 12 à 24 heures.